Les Marocains du monde continuent de transférer en masse des devises au Maroc. Plus de 19 milliards de dirhams ont été envoyés par les MRE durant les quatre premiers de l’année.

Les chiffres ont été annoncés par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, qui a indiqué que 19,4 milliards de dirhams avaient été transférés par les Marocains du monde, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l’année dernière (18,7 milliards de dirhams).

Lundi, le ministre a également fait part d’un tassement de la croissance au Maroc pour l’année 2016, à cause d’une très mauvaise année agricole, croissance qui devrait s’établir autour de 2%, loin de 4% attendus.

Par ailleurs, Mohamed Boussaid a relevé la bonne forme de la consommation des ménages, soutenue par l’évolution des prix maîtrisée et les transferts des Marocains du monde.

Concernant l’activité touristique, le royaume a enregistré une progression de 6,6% des recettes et ce malgré une légère baisse des arrivées et des nuitées.

Source: http://www.actu-maroc.com

 

permettre une meilleure

Farid Yandouz : Malgré leur pertinence, les solutions informatiques (productivité, ERP...) restent souvent sans appropriation tangible et viable en l’absence d’engagement et d’implication. Ces solutions se voient sous-utilisées et mal exploitées malgré que leur installation et leur mise en place ont été soigneusement conçues et déployées. Les entreprises peuvent identifier les bons créneaux de productivité à développer auprès de leurs équipes et leurs collaborateurs, elles peuvent s’équiper des meilleures solutions informatiques dans ce sens, elles peuvent aussi former leurs collaborateurs pour une utilisation sans faille de ces solutions, et pourtant, elles ne noteront pas une appropriation significative de ces solutions et de leurs vertus. La raison majeure derrière ce phénomène est la résistance au changement digital
et l’inertie !

Pourquoi l'appropriation des solutions est-elle devenue une priorité majeure pour les éditeurs informatiques ?
Le constat de sous-exploitation et l’adoption inefficiente des solutions informatiques sont devenus très inquiétants pour les éditeurs internationaux dans un contexte basculant vers l’utilisation massive et unanime des SaaS (Software as a Service), des paiements par abonnement mensuel aux différentes solutions de productivité, et des services cloud. En effet, la facturation des abonnements aux services IT devient dépendante du taux effectif d’utilisation et toute sous-utilisation pendant le mois n-1 (ou année n-1 selon la régularité de la facturation) fera en sorte que la commande du mois n (ou année n) sera forcément et rationnellement plus faible. Les contrats signés avec les institutions et les entreprises peuvent automatiquement être revus drastiquement à la baisse à cause du manque d’appropriation.
D’où la nécessité d’une bonne approche d’accompagnement des clients corporate afin de surmonter la résistance au changement digital.

Quelle démarche d'accompagnement du changement digital préconisez-vous ?
Ce changement doit être apprécié par une cartographie des impacts par rapport à la culture, le fonctionnement, les compétences, les outils, les critères de performance, le rythme de travail, les processus, le management ou toute autre composante des dynamiques organisationnelles. Il est important que les outils de productivité soient renforcés par une démarche d’accompagnement du changement autour de plusieurs leviers déployés par les experts en la matière. Ce travail devrait être amorcé avant la fin du processus de diagnostic stratégique du changement digital afin de permettre une meilleure customisation des actions et assurer la faisabilité et l’efficacité de leur implémentation dans les étapes ultérieures. 

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